Économie: Canada dans le mur

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Il vend fort dans le pays des pistes ensoleillées de Justin Trudeau. Dans un discours à son caucus, il a présenté son gouvernement comme offrant une vision positive de l’avenir, grâce à des solutions positives aux Canadiens. Face à Pierre Poilievre qui l’accuse d’être responsable de tous les maux qui affligent le «Canada brisé», Justin Trudeau n’a pas trop de choix pour offrir une rhétorique positive. C’est sa marque, à l’exception qu’elle masque une réalité sans compromis qui est susceptible de la rattraper. Cancre Le gouvernement Trudeau a « investi » des centaines de milliards pour s’occuper des Canadiens et aider ceux qui veulent rejoindre la classe moyenne, il aime répéter. Ce faisant, il a continué à négliger le plus gros problème de l’économie canadienne: sa faible productivité. Tout cela peut sembler très technique ennuyeux, mais c’est la productivité qui garantit la croissance économique et c’est cette croissance qui finance notre filet social notre qualité de vie. Cependant, dans une vaste étude publiée au printemps dernier, l’OCDE a conclu que, parmi les économies développées, le Canada a la pire perspective de croissance par habitant non seulement d’ici 2030, mais aussi d’ici 2060. Le problème n’est pas nouveau, mais ce qui est absurde, c’est à quel point les libéraux étaient peu préoccupés. Cependant, les milliards dépensés dans ces politiques sociales n’ont pas le même effet de levier sur notre richesse collective que dans une politique économique cohérente. Le mur Le gouvernement Trudeau se serait-il réveillé? C’est ce que son offensive en faveur des minéraux stratégiques suggère que le Canada devient un leader de la transition énergétique. L’administration Biden a consacré près 400 milliards dollars dans le cadre sa loi sur la réduction l’inflation. Comment soutenir cela? Emprunter? Si les libéraux avaient été retenus, le Canada aurait une certaine place pour la manœuvre. Worse, l’ancien financement et ex-gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, a récemment conclu qu’il jouait avec le feu. D’une part, il critique le gouvernement Trudeau pour avoir largement sous-estimé le coût de ses ambitions. L’autre, il établit clairement que le poids de la dette accumulée place le Canada dans une situation précaire. La réponse du ministre des Finances? Chrystia Freeland n’est pas d’accord avec ces conclusions, rien de plus. Le problème est qu’ils ont été émis par gourou final des finances publiques au Canada, le haut fonctionnaire qui a aidé Paul Martin à équilibrer budget!