Washington, sang sur le pavé : quand la politique israélienne alimente la colère au cœur même des…

Deux diplomates israéliens ont été tués par balles devant le musée juif de la capitale américaine.

Un acte dramatique, immédiatement qualifié d’attentat antisémite. Mais au-delà de la sidération, un autre récit émerge : celui d’une exaspération mondiale qui explose, alimentée par des années d’impunité israélienne face aux violations répétées du droit international.

Le suspect, Elias Rodriguez, arrêté sur place, aurait crié « Free Palestine » en brandissant un keffieh. Ce cri, s’il ne justifie aucunement le recours à la violence, résonne comme un symptôme : celui d’une colère globale que les dirigeants occidentaux refusent obstinément d’écouter. Tandis que les dirigeants s’empressent de condamner l’acte, pas un mot sur le contexte. Pas un mot sur Gaza, sur les enfants déchiquetés par les bombes, sur les colonies qui s’étendent au mépris de l’ONU, sur le blocus, l’occupation, l’humiliation systémique.

Israël, fort de son alliance avec Washington, continue d’agir avec une arrogance décomplexée, certain que la communauté internationale détournera le regard. La moindre critique devient “antisémitisme”, étouffant tout débat. Pourtant, l’indignation monte. Elle monte dans les universités, dans les rues, sur les réseaux. Elle monte parce que l’injustice répétée finit toujours par engendrer des ruptures. Parfois tragiques.

Alors oui, deux diplomates sont morts. C’est un drame. Mais ce drame ne peut être détaché de son contexte politique. L’indignation ne peut être sélective. Tant que la souffrance palestinienne sera niée, que leurs morts ne compteront pas, que leur résistance sera toujours diabolisée, le monde entier continuera de vaciller.

Et il faudra bien, un jour, que les puissants rendent des comptes.